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Après plusieurs mois, il est temps que je fasse un petit bilan/résumé.
Je ne consomme plus d'animaux depuis un petit moment. Tout ceci s'est fait par étapes, en tout cas pour moi.
J'ai toujours adoré les animaux en général, depuis l'enfance. J'ai toujours eu des chiens, des chats, des hamsters à la maison. J'avais une tonne de livres concernant la nature, les animaux sauvages. J'ai toujours été révoltée par les violences qu'on leur infligeait gratuitement, que ce soit justement aux animaux sauvages comme aux animaux "domestiques". J'ai mis du temps avant de faire le parallèle avec ce qui se trouvait dans mon assiette. Trop de temps à mon goût mais qu'importe, c'est fait. À force de chercher des informations, je suis tombée sur bien trop d'images choquantes pour continuer à faire comme si de rien n'était, comme si tout était normal, comme si je ne savais pas. Je ne voulais plus me voiler la face, comme beaucoup de gens le font aujourd'hui, ce que je trouve extrêmement dommage...
D'ailleurs, beaucoup de ces images ont fait l'objet de polémiques ces derniers temps (merci L214 ♡), on le sait tous, que ce soit sur les réseaux sociaux ou à la télévision. J'ai du atterrir de mon petit nuage. "Ah mais en fait, ça se passe comme ça ?", voilà ce que je me suis dit. Bien sûr que ça se passe comme ça... C'est juste là, sous notre nez. Tant que cela n'empiète pas notre confort quotidien, ne faisons rien. Faites ça dans des campagnes reculées, nous on ne veut pas voir ça, mais la viande c'est trop bien quoi, trop bon. #ironie
La différence, c'est qu'aujourd'hui, avec ces images, plus personne ou presque ne peut plus dire "ah mais j'étais pas au courant moi". Après, il est vrai que dans notre société actuelle, tout est fait pour faire oublier au consommateur que son bout de jambon plein d'antibiotique et que son steack haché congelé à 2,00€ le kilo était un jour un être bien vivant, comme vous et moi. Aucune photographie d'animaux sur les emballages, aucune indication sur les conditions d'élevage, de mise à mort (à part parfois le lieu mais bon ça, à la limite, ça ne change pas grand chose au problème hein). Et je n'arrive pas à comprendre comment on peut en arriver là, comment on peut avoir des oeillères depuis si longtemps et ne rien dire. Vaste débat.
Quand mes yeux ont commencé à s'ouvrir sur ces horreurs quotidiennes, je n'achetais plus que de la viande bio. Maintenant, j'en rigole, mais qu'importe, c'est comme ça que ça s'est passé. Et puis petit à petit, et après quelques documentaires sanglants (notamment "L'animal est une personne" de Franz-Olivier Giesbert, assez choquant mais très intéressant, et un autre concernant la surpêche dont je ne me souviens plus le nom, désolée...), je ne pouvais plus.
Soyons clairs : il n'y a PAS de mort bio, de mort DOUCE, de mort agréable. J'insiste sur ce point parce que c'est important pour moi d'en parler et surtout de reconnaître que c'est la vérité pure et simple. Au début de mon végétarisme, j'ai cherché à remplacer la viande par d'autre chose, pour "compenser". J'ai consommé éééééénormément de steacks de céréales, que ce soit quinoa, boulgour, épeautre, etc. Et j'avoue que cela m'a bien bien aidé pour la transition. Aujourd'hui, je n'en ressens plus le besoin ni l'envie. À quoi bon toujours vouloir trouver des similis ? Je conçois que pour beaucoup c'est important et je ne dénigre cela en aucun point, mais disons juste que pour moi le cap est franchi et que je suis une végétarienne accomplie et fière de l'être !
La dernière fois que j'ai mangé de la viande, c'était à Noël dernier, et de la viande blanche, j'avais déjà arrêté la viande rouge depuis plus longtemps déjà. Je ne voulais pas être pénible, je ne voulais pas paraître exigeante, ou déranger. Et en fait... Bah non quoi ! J'accepte que tu consommes de la viande, accepte que moi non. C'est encore difficile à certains moments de se faire comprendre, mais je ne passerais pas mon temps à me justifier. Mon entourage proche sait très bien que maintenant la viande c'est out pour moi, et mon copain m'a même suivi dans ma démarche, donc tout va bien !
Ce n'est pas une tare ni une énormité, comprenez le bien. Ce n'est pas une mode non plus. Le fait qu'on en parle de plus en plus c'est simplement parce que ça interroge, ou que ça dérange. Pour moi, c'est l'avenir, et outre les raisons éthiques, si nous ne changeons pas de mode de vie rapidement, il en va de notre santé, de notre planète. Personnellement, j'ai assez peur de voir dans quel monde je vais laisser mes enfants plus tard alors je fais tout pour essayer de le changer, à mon niveau au moins... En tout cas, mon choix est fait, il est arrêté, rien de tout ça ne me manque bien au contraire. Et quel bonheur d'être en accord avec ses propres valeurs !
Alors, végétarien(ne) ? Végétalien(ne) ? Omnivore ?